Niveau 3 : les nuances
De Elkodico.
Le niveau 3 est le troisième niveau d'apprentissage de l’elko, il appartient au Zammito.
Le Zammito ("règles de perfectionnement" en elko) regroupe les 20 règles complémentaires de l'elko. Les maîtriser, permet d'apporter les nuances et les subtilités nécessaires pour parfaire votre connaissance de l'elko.
Grade 3.0 : Les diacritiques et les allographies
L'elko utilise quatre diacritiques de deux types : les points et les traits. Ils ne sont utilisés qu'avec l'alphabet latin (ou "abde"), dans le Rundar il apparaissent sous la forme de runes.
- Les points
- Le point suscrit : utilisé pour marquer la mouillure : on le trouve sur le i, le j, le ė et le ṅ.
- Le tréma : utilisé pour marquer la doublure, les hiatus : on le retrouve sur les voyelles a, e, o et u. [1]
- Les traits
- L'apostrophe : utilisé pour marquer la suppression d'information, il s'assimile à un coup de glotte. On le retrouve qu'après les voyelles régulières : a, e, i, o.
- Le tiret ou trait d'union : utilisé pour marquer l'ajout d'information, il se traduit par allongement de la voyelle. Il ne s'utilise qu'après la voyelle a.
On appelle allographe, toute écriture alternative d'une même lettre ou d'un même son, il en existe quatre en elko :
- Allographe du point suscrit : La lettre J
- Allographe du tréma : La doublure
- Allographe du tiret : Le macron
- Allographe de l'apostrophe : aucune
Grade 3.1 : Les clés réduites
Une clé est dite "réduite" lorsque l'on en conserve qu'une seule lettre. Cette lettre peut être une consonne (clé réduite consonantique) ou une voyelle (clé réduite vocalique).
Tout comme les clés servent à former les mots, les clés réduites servent avant tout à former les particules.
Grade 3.2 : Les infixes
On appelle infixe tout affixe se plaçant à l’intérieur d’un mot, après la voyelle de corps. Au nombre de quatre, les infixes marquent des distorsions sémantiques et notamment la comparaison. Ils sont notés sous la forme -V-.
- -a- : infixe marquant l'antonymie.
- -e- : infixe marquant l'infériorité.
- -i- : infixe marquant la supériorité.
- -o- : infixe marquant la synonymie et l'égalité.
Grade 3.3 : La phrase complexe
Une phrase est dite complexe lorsqu'elle utilise des constituants supplémentaires que les autres spécifiques à la phrase simple. Il peut donc y avoir un ou plusieurs constituants en double.
Ero tu elo waki lonle → Toi et moi allons au musée (2 sujets)
Remarque : Les constituants supplémentaires sont séparés par une virgule ou par une conjonction.
On parle aussi de phrase complexe lorsque les constituants ne sont pas placés dans l'ordre conventionnel. Là encore l'usage de la virgule est obligatoire.
Lonle, Ero waki → Au musée, je vais
Grade 3.4 : Les registres de langue
Comme toute langue leelko dispose de plusieurs quatre registres de langue : le registre soutenu, le registre courant, le registre familier et l’argot. Il vous sera possible de passer de l’un à l’autre en fonction de vos besoins, de vos interlocuteurs ou du contexte dans lequel vous serez amener à converser.
De plus il est également important de prendre en compte le niveau de maîtrise de la langue auquel vous pouvez prétendre. Ainsi même avec tous les efforts du monde il vous sera impossible de produire un texte de niveau « littéraire » si vous vous contentez du Sammito, c’est d’ailleurs tout l’intérêt du Zammito.
Grade 3.5 : Les suffixes cumulés
Les suffixes cumulés sont des suffixes particuliers se présentant sous la forme d'un digramme vocalique, autrement dit de deux voyelles. La première est appelée endofixe alors que la seconde est appelée exofixe et correspond aux suffixes simples. Au nombre de vingt-deux, les suffixes cumulés sont facultatifs. Ils ne sont utilisés que dans les cas d’ambiguïté, on préfère avoir recours aux suffixes simples plus ambigu mais qui, dans un contexte clair, s'avèrent plus commodes et euphoniques à utiliser.
Grade 3.6 : Les pronoms substantivés
Les pronoms substantivés sont des substantifs transformés de telle sorte qu’ils désignent des personnes. Pour les former on a besoin d’apposer en même temps un préfixe pour désigner le sexe de l’individu et d’un suffixe pour bien marquer qu’il s’agisse d’un (pro)nom. C’est ce que l’on appelle des circonfixes :
conduire "waki" → conducteur "Owako"
Grade 3.7 : Les Asauras
Les Asauras sont des mots-outils marquant un des quatre aspects du ligatif. Ils sont formés au moyen du suffixe cumulé -au, souvent simplifié en -u. Le terme de "Asaura" provient du nom des deux runes qui constituent ce suffixe : la rune Asa (la lettre A) et la rune Ura (la lettre U).
Le suffixe -au peut être apposé sur des clés entières et ainsi donner des mots-outils ou sur des clés réduites des particules. La présence du ligatif s'explique par le déplacement d'un mot en -a devant le pilote dans le constituant verbal.
Les Asauras expriment la modalité et ne se trouvent que dans le groupe verbal. Ils fonctionnent de paire avec le verbe qui les suit toujours immédiatement.
Grade 3.8 : La déclinaison
La déclinaison est l'ensemble des cas qui expriment les circonstances de l'action. Elle permet de se passer des prépositions. Une fois maîtrisée, le système apparaît plus facile que celui utilisé en français.
L'elko compte quatre cas : le génitif, le locatif, le datif et le nominatif :
- Le génitif : cas de l'appartenance, de la possession, du lien et de la provenance
- Le locatif : cas de la localisation spatiale et temporelle
- Le datif : cas dela distribution et de la destination
- Le nominatif : cas du nom
Grade 3.9 : Les quantifieurs
Niveau 3 : les nuances sont des mots invariables construits au moyen de la clé numérique TAW (nombre) et servant à donner une information sur le nombre et la quantité.
- Les quantifieurs les plus répandus
- abta : la plupart
- gauta : quelque
- ilta : beaucoup
- inta : peu
- nanta : tout, tous
- nunta : aucun
- zauta : chaque