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- Au long des sept années qui viennent, (...) tu devras les porter tout le temps. (← liens)
- Pendant la première année, (...) il arrivait encore à se faire héberger partout. (← liens)
- Mais après que Peau-d'Ours eut mis la main (...) afin de ne pas ruiner la réputation de la maison. (← liens)
- Peau-d'Ours voulut s'avancer vers lui, (...) il lui découvrît la cause de son grand chagrin. (← liens)
- Dommage que la crasse et le poil eussent couvert entièrement la figure de Peau-d'Ours, (...) pour en donner la moitié à sa fiancée et garder l'autre pour lui. (← liens)
- « Fais attention ! (...) il te faudra lui faire ses quatre volontés et bien lui obéir en toutes choses ! » (← liens)
- Bon gré, mal gré, (...) le soldat se retrouva beaucoup mieux qu'il ne l'était sept ans plus tôt. (← liens)
- Lorsque le visiteur finit par demander au vieux père s'il consentait à lui donner sa fille en mariage, (...) d'être la préférée. (← liens)
- Les deux sœurs, en grande toilette, (...) l'autre se pendit à la branche d'un arbre. (← liens)
- Il y avait une fois un jeune gaillard qui s'était engagé dans l'armée et qui s'y comporta vaillamment ; il était toujours le premier à l'assaut quand les autres hésitaient sous les balles. (← liens)
- Tant que dura la guerre, tout alla bien pour lui ; mais une fois la paix conclue, il reçut son congé et s'entendit signifier par son capitaine d'aller où bon lui semblerait. (← liens)
- Ses parents étaient morts ; il était sans foyer. (← liens)
- Alors il se rendit auprès de ses frères, auxquels il demanda de l'héberger jusqu'à la prochaine guerre. (← liens)
- - Que veux-tu que nous fassions de toi ici ? lui répondirent les frères, qui avaient le cœur sec et dur. (← liens)
- Tu ne peux nous être utile en rien, et tu n'as qu'à veiller toi-même à te tirer d'affaire. (← liens)
- Nous ne pouvons pas t'aider. (← liens)
- N'ayant à lui rien d'autre que son fusil, le soldat se le mit à l'épaule et s'en alla par le vaste monde. (← liens)
- Arrivé dans une grande plaine où il n'y avait qu'un seul bouquet d'arbres, il s'y achemina et s'y laissa tomber tristement à l'ombre, songeant à son misérable destin. (← liens)
- « Sans argent, sans métier, que puis-je devenir ? se disait-il. (← liens)
- Analyse syntaxique (vierge) (← liens)
- Je ne sais que combattre, et maintenant que la paix est conclue, ils n'ont plus besoin de moi. (← liens)
- Hélas je vois qu'il faut crever de faim ! » (← liens)
- Entendant tout à coup un bruissement derrière lui, il se retourna et vit un inconnu planté là, tout habillé de vert, l'air cossu, mais avec un pied de cheval du plus affreux effet. (← liens)
- - Je sais déjà ce qu'il te manque, déclara l'homme. (← liens)
- L'argent et le confort : tu en auras autant que tu voudras et pourras en vouloir ; mais il me faut, avant, savoir si tu n'es pas poltron, car je ne tiens pas à gâcher mon or. (← liens)
- - Peureux et soldat, cela ne va pas ensemble, répondit-il. (← liens)
- Tu n'as qu'à me mettre à l'épreuve. (← liens)
- - Parfait, dit l'homme : retourne-toi ! (← liens)
- Le soldat regarda et vit un ours de grosse taille qui arrivait sur lui en grognant furieusement. (← liens)
- - Holà ! s'exclama le soldat, je vais te passer ton envie de grogner en te chatouillant un peu le nez à ma manière ! (← liens)
- Épaulant et tirant, il toucha l'ours en plein museau et l'abattit au sol, où il resta sans bouger. (← liens)
- - Il est clair que tu ne manques pas de courage, dit l'homme inconnu ; mais il y a encore une condition à remplir. (← liens)
- - Tant qu'elle ne nuira pas à mon salut éternel, dit le soldat, qui avait bien compris à qui il avait affaire, je n'ai rien contre. (← liens)
- - Tu en jugeras par toi-même, rétorqua l'homme vert. (← liens)
- Si tu meurs dans le cours de ces sept années, tu es à moi ; si tu restes en vie, par contre, tu seras libre et riche jusqu'à la fin de tes jours. (← liens)
- Le soldat repensa à sa grande misère actuelle, et comme il ne craignait pas la mort, lui qui s'y était exposé si souvent, il décida de prendre le risque cette fois encore et accepta la proposition. (← liens)
- Le Diable enleva son habit vert pour le lui donner. (← liens)
- - Tant que tu porteras cet habit, lui dit-il, tu auras de l'or en poche, même si tu le dépenses à pleines mains. (← liens)
- Ensuite, il prit la peau de l'ours, qu'il dépouilla en un tournemain, et il la lui remit. (← liens)
- - Ce sera ton manteau et ton lit, lui dit-il. (← liens)
- Tu ne dois pas dormir autrement, ni te couvrir avec autre chose. (← liens)
- Mais ce costume te vaudra d'être appelé partout Peau-d'Ours. (← liens)
- Ces mots dits, le Diable avait disparu. (← liens)
- Le soldat revêtit l'habit vert et mit aussitôt la main à la poche : c'était exact, l'or y était. (← liens)
- Il se jeta ensuite la peau d'ours sur le dos et partit dans le vaste monde, où il ne se priva pas de rien de ce qui pouvait lui faire plaisir, et que lui procurait l'argent. (← liens)
- Et je vous prie de croire qu'il s'en donna à cœur joie : tant que cela lui faisait du bien à lui et du mal à sa bourse, il pouvait y aller ! (← liens)
- Au bout de quatre ans, par contre, il vint un jour dans une auberge où l'hôtelier lui refusa l'entrée et ne voulut même pas le laisser coucher dans l'écurie, de peur d'en rendre ses chevaux ombrageux. (← liens)
- Seul dans sa chambre, le soir, Peau-d'Ours était en train de souhaiter de tout son cœur que finissent les sept années, quand il entendit qu'on gémissait et pleurait tout haut dans une chambre voisine. (← liens)
- N'écoutant que son bon coeur, il alla en ouvrir la porte et vit un vieillard qui se tordait les mains de désespoir et qui pleurait à grands sanglots. (← liens)
- Ses moyens avaient fondu petit à petit ; lui-même et ses filles en étaient réduits à mourir de faim désormais, car il était si pauvre qu'il n'avait même plus de quoi payer son auberge, et il devrait aller en prison ! (← liens)
- - Si ce sont là vos seuls soucis, répondit Peau-d'Ours, vous pouvez vous tranquilliser : de l'argent, j'en ai plus qu'il n'en faut. (← liens)
- - Venez avec moi, lui dit-il. (← liens)
- Mes filles sont des merveilles de beauté, et vous en prendrez une comme épouse : quand elle saura ce que vous avez fait pour moi, elle ne voudra pas refuser. (← liens)
- Peau-d'Ours, enchanté de cette offre, suivit le vieillard jusque chez lui. (← liens)
- Mais la fille aînée, en le voyant, fut frappée d'une telle terreur qu'elle poussa un cri et se sauva. (← liens)
- La deuxième, elle, était restée et elle l'examina de la tête aux pieds avant de dire : (← liens)
- - Comment prendrais-je pour mari un être qui n'a pas figure humaine ? J'aime encore mieux l'ours rasé qu'on nous a montré un jour, déguisé en homme : il portait au moins une veste de hussard et des gants blancs ! (← liens)
- Quand il n'y a que la laideur, on peut encore, à la rigueur, arriver à s'y habituer... (← liens)
- - Mon cher père, dit alors la cadette, il faut qu'il soit brave homme pour vous avoir secouru comme il l'a fait dans votre grande détresse ; et puisque vous lui avez promis une fiancée en retour, votre parole doit être honorée. (← liens)
- Celle qu'il garda portait gravé le nom de sa fiancée, et celle de sa fiancée était gravée de son nom à lui. (← liens)
- Quand il eut écrit les deux noms et tendu à sa fiancée la demi-bague, qu'il lui recommanda de bien garder, il prit congé et s'en alla en lui disant : (← liens)
- - Tu dois m'attendre encore trois ans, pendant lesquels je dois poursuivre mon errance à travers le monde. (← liens)
- Si je reviens, alors nous célébrerons notre mariage ; si je ne reviens pas, c'est que je serai mort, et donc tu seras libre. (← liens)
- Mais prie Dieu qu'il me garde la vie ! (← liens)
- La pauvre fiancée s'habilla de noir et les larmes lui venaient aux yeux quand elle pensait à son fiancé, alors que ses deux sœurs lui décochaient les moqueries les plus cruelles. (← liens)
- Puis l'autre sœur ajoutait : (← liens)
- « N'empêche que la noce sera joyeuse : les ours savent très bien danser ! » (← liens)
- La fiancée les écoutait dire sans leur répondre, ne se laissant pas du tout entamer. (← liens)
- Peau-d'Ours, pendant ce temps, poursuivait ses pérégrinations et s'en allait de place en place, sans oublier de faire le bien aussi souvent qu'il en trouvait l'occasion, donnant généreusement aux pauvres et attendant beaucoup de leurs prières. (← liens)
- Puis à la fin des fins, lorsque fut arrivé le dernier jour des sept années, il était revenu dans la grande plaine et s'était assis sous le bouquet d'arbres. (← liens)
- Bientôt il entendit comme un soupir du vent, et le Diable se tint devant lui, l'observant d'un air déçu ; puis il lui lança ses vieilles hardes et réclama son habit vert. (← liens)
- - Pas si vite ! dit le soldat. (← liens)
- Avant que nous arrivions là, il faut encore que tu me fasses ma toilette et que je redevienne propre ! (← liens)
- Lorsque tout fut heureusement terminé, et le Diable parti, celui qui avait été l'horrible Peau-d'Ours se sentit le coeur léger et tout joyeux. (← liens)
- Il se rendit à la ville, s'acheta un magnifique habit de velours, prit place dans un carrosse attelé de quatre chevaux blancs et se fit conduire à la demeure de sa fiancée. (← liens)
- Personne ne l'y reconnut, et le vieux père le prit pour un officier libéré de l'armée ; il l'introduisit dans la pièce où se tenaient ses filles. (← liens)
- Les deux aînées s'empressèrent autour de lui, le firent asseoir entre elles, lui servirent du vin et tout ce qu'il y avait de meilleur à offrir, car elles se disaient l'une et l'autre, en secret, qu'elles n'avaient jamais vu de plus bel homme. (← liens)
- Sa fiancée, pendant ce temps, se trouvait assise en face, les yeux baissés dans son vêtement de deuil, sans prononcer une parole. (← liens)
- Mais l'inconnu, dès qu'il fut seul avec sa fiancée, prit la demi-bague qu'il gardait dans sa poche et la fit tomber dans une coupe de vin, qu'il poussa vers elle de l'autre côté de la table. (← liens)
- Elle n'avait pas vu son geste, mais lorsqu'elle eut vidé la coupe et trouvé l'anneau brisé dans le fond, elle tressaillit en rougissant. (← liens)
- A son tour, elle prit le fragment qu'elle avait en sautoir à son cou, l'appliqua contre l'autre et constata qu'ils s'adaptaient parfaitement. (← liens)
- - Oui, c'est moi, lui dit-il, le fiancé que tu as connu dans sa peau d'ours et qui a, grâce à Dieu, retrouvé son air humain et sa netteté sans souillure ! (← liens)
- Tout en parlant, il s'était levé pour aller à elle, la prendre dans ses bras et lui donner le premier baiser de son grand amour. (← liens)
- Le même soir, on frappa à la porte, et le fiancé alla ouvrir : c'était le Diable Vert, serré dans son habit, qui déclara : (← liens)
- - Eh bien, tu vois ! A la place de la tienne, ce sont deux âmes que j'ai eues ! (← liens)
- Je savais bien qu'en dehors des grosses planètes comme la Terre, Jupiter, Mars, Vénus, auxquelles on a donné des noms, il y a encore des centaines d'autres qui sont quelquefois si petites qu'on a beaucoup de mal à les apercevoir au télescope. (← liens)
- Personne ne voudra croire cette histoire. (← liens)
- Elle est cependant véridique, car mon grand-père, qui me l'a dite, tenait beaucoup à répéter avant de me la raconter : (← liens)
- - Il faut bien qu'elle soit vraie, mon enfant, sinon je ne pourrais pas te la conter. (← liens)
- Voilà donc l'histoire : ça se passait en automne, un dimanche matin. (← liens)
- Tout le monde était content. (← liens)
- Le soleil s'était levé bien brillant dans le ciel, le vent du matin caressait les chaumes d'une chaude haleine, les alouettes chantaient, les abeilles butinaient dans les fleurs et les gens endimanchés se rendaient à l'église. (← liens)
- Le hérisson aussi. (← liens)
- Le hérisson se tenait devant la porte de sa maison, les bras croisés, le regard dans le vent, entonnant une chanson ni bien ni mal, comme peut le faire un hérisson par un beau dimanche matin. (← liens)
- Tout en chantant, il lui vint à l'idée que, pendant que sa femme lavait et habillait les enfants, il pourrait bien faire un bout de promenade à travers champs, pour voir ce que devenaient les navets. (← liens)
- Les navets n'étaient pas loin de sa maison il s'en nourrissait avec sa famille et, par conséquent, les considérait comme sa propriété personnelle. (← liens)
- Le hérisson tira derrière lui la porte de la maison et prit le chemin du champ. (← liens)
- Il n'était pas encore très loin et s'apprêtait justement à contourner un buisson de prunelliers, avant de monter vers le champ, quand il rencontra le lièvre qui était en route avec les mêmes intentions que lui : il voulait aller voir ses choux. (← liens)
- Le hérisson le salua amicalement. (← liens)
- Le lièvre, monsieur très considérable en son genre et horriblement fier, ne lui rendit même pas son salut, se contentant de lui dire d'un air mielleux : (← liens)
- - Comment se fait-il que tu te promènes dans les champs de si bon matin ? (← liens)
- - je me promène, répondit le hérisson. (← liens)
- - Tu te promènes ? ricana le lièvre. (← liens)
- J'ai l'impression que tu pourrais te servir de tes jambes à meilleur usage. (← liens)
- Ce discours irrita énormément le hérisson, car il supportait toutes les plaisanteries, sauf celles ayant trait à ses jambes que la nature avait faites torses. (← liens)
- - T'imaginerais-tu, dit-il au lièvre, que tu peux mieux faire que moi avec tes jambes ? (← liens)
- - Je me l'imagine ! lui dit le lièvre. (← liens)
- - Eh bien ! dit le hérisson, nous allons voir. (← liens)
- Je suis sûr de te dépasser si nous faisons une course. (← liens)
- - Tu plaisantes ! toi, avec tes jambes tordues ? dit le lièvre. (← liens)
- Mais enfin, d'accord, si tu y tiens absolument. (← liens)
- Que parions-nous ? (← liens)
- - Un louis d'or et une bouteille de vin, dit le hérisson. (← liens)
- - Accepté, répondit le lièvre. (← liens)
- Topons là et on pourra y aller. (← liens)
- - Non, ce n'est pas si pressé, dit le hérisson. (← liens)
- Je suis encore à jeun. (← liens)
- Je vais d'abord aller à la maison pour prendre mon petit déjeuner. (← liens)
- Dans une demi-heure, je serai de nouveau ici. (← liens)
- Le lièvre accepta et le hérisson s'en alla. (← liens)
- En chemin, il pensa : « Le lièvre s'en remet à ses longues jambes. (← liens)
- Mais je l'aurai quand même. (← liens)
- Il a beau être un monsieur considérable, il n'en est pas moins un pauvre sot. (← liens)
- Il faudra bien qu'il paye ! » (← liens)
- Quand il arriva chez lui, il dit à sa femme : (← liens)
- - Femme, habille-toi vite, il faut que tu viennes aux champs avec moi. (← liens)
- - Que se passe-t-il donc ? demanda sa femme. (← liens)
- - J'ai parié un louis d'or et une bouteille de vin avec le lièvre. (← liens)
- Nous allons faire une course et il faut que tu sois présente. (← liens)
- - Ah ! Mon Dieu ! se mit à gémir dame Hérissonne. (← liens)
- Serais-tu fou ? (← liens)
- Tu as donc perdu complètement la raison. (← liens)
- Comment peux-tu faire un pari, pour une course avec un lièvre ? (← liens)
- - Tais-toi, femme ! dit le hérisson. (← liens)
- Cela me regarde. (← liens)
- Ne t'occupe pas des affaires des hommes. (← liens)
- En avant, marche ! (← liens)
- Habille-toi et viens ! (← liens)
- Il n'y avait rien à faire : elle dut le suivre, bon gré, mal gré. (← liens)
- En cours de chemin, le hérisson dit à sa femme : (← liens)
- - Écoute bien ce je vais te dire ; tu vois, c'est dans ce champ que nous allons faire la course. (← liens)
- Le lièvre court dans ce sillon, moi dans cet autre. (← liens)
- Nous partirons de là-bas. (← liens)
- Le lièvre l'attendait. (← liens)
- Arrivé sur place, le hérisson laissa sa femme à un bout du champ et se rendit à l'autre extrémité. (← liens)
- Tu n'as rien d'autre à faire qu'à te placer au bout de ce sillon et quand le lièvre arrivera, tu diras : « je suis déjà arrivé ». (← liens)
- - On peut y aller ? demanda-t-il. (← liens)
- - Bien sûr, répondit le hérisson. (← liens)
- - Eh bien ! allons-y ! (← liens)
- Et chacun de prendre place dans son sillon. (← liens)
- Le lièvre compte : (← liens)
- - Un, deux, trois. (← liens)
- Et il démarra avec la vitesse d'un vent d'orage. (← liens)
- Le hérisson lui, ne fit que trois ou quatre pas, se coucha au fond du sillon et ne bougea plus. (← liens)
- Lorsque le lièvre en plein élan arriva au bout du champ, la femme du hérisson lui cria : (← liens)
- - je suis déjà ici. (← liens)
- Le lièvre n'en revenait pas. (← liens)
- Il croyait que c'était le hérisson lui-même qui lui parlait. (← liens)
- Mais le lièvre dit. (← liens)
- Et il s'écria. (← liens)
- Sa femme avait exactement la même apparence que lui. (← liens)
- - Ce n'est pas naturel. (← liens)
- - je vais recourir dans l'autre sens ! (← liens)
- Et, de nouveau, il partit comme une tempête, et ses oreilles en volaient au-dessus de sa tête. (← liens)
- La femme du hérisson resta tranquillement à sa place. (← liens)
- Quand le lièvre arriva à l'autre extrémité du champ, le hérisson lui cria : (← liens)
- - Je suis déjà ici ! (← liens)
- Le lièvre, que la passion mettait hors de lui, s'écria : (← liens)
- - On refait le même chemin ? (← liens)
- - Ça m'est égal, dit le hérisson. (← liens)
- Aussi longtemps que tu voudras. (← liens)
- Et c'est ainsi que le lièvre courut encore soixante-treize fois et le hérisson gagnait toujours. (← liens)
- Chaque fois que le lièvre arrivait en bas ou en haut du champ, le hérisson ou sa femme disaient : « je suis déjà ici ! » (← liens)
- À la soixante-quatorzième fois, le lièvre n'arriva pas jusqu'au bout du parcours. (← liens)
- Il tomba au milieu du champ, le sang lui sortant par la bouche. (← liens)
- Il était mort. (← liens)
- Le hérisson prit le louis d'or et la bouteille de vin qu'il avait gagnés, appela sa femme, et tous deux, bien contents, regagnèrent leur maison. (← liens)
- Et s'ils ne sont pas morts depuis, c'est qu'ils vivent encore. (← liens)
- C'est ainsi qu'il arriva sur la lande qu'un lièvre fit la course avec un hérisson jusqu'à en mourir. (← liens)
- Et depuis ce jour-là, dans ce pays, aucun lièvre ne s'est laissé prendre à parier pour une course avec un hérisson. (← liens)
- Il est vrai que vous avez bien l'air un peu étrange, mais elle aura tôt fait de vous arranger convenablement ! (← liens)
- Il mange des spaghettis. (← liens)
- Il mange à treize heures. (← liens)
- Il mange des spaghettis à treize heures. (← liens)
- Le rapide est arrivé dans la grande gare. (← liens)
- Je peux nager sur trois cents mètres. (← liens)
- Je sais qu'il viendra demain. (← liens)
- Celui que j'ai vu était bleu. (← liens)
- La voiture bleue que j'avais vu dans la vitrine a été vendue. (← liens)
- Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. (← liens)
- Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit : (← liens)
- - Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. (← liens)
- Faites attention au loup ! (← liens)
- S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. (← liens)
- Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez. (← liens)
- - Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. (← liens)
- Tu peux t'en aller sans crainte. (← liens)
- La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla. (← liens)
- Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant : (← liens)
- - Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre mère est là et vous a apporté quelque chose. (← liens)
- Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude. (← liens)
- - Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent-ils. (← liens)
- Tu n'es pas notre maman. (← liens)
- Notre maman a une voix douce et agréable et ta voix est rauque. (← liens)
- Tu es un loup ! (← liens)
- Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. (← liens)
- Il mangea la craie et sa voix devint plus douce. (← liens)
- Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau : (← liens)
- - Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose. (← liens)
- Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent : (← liens)
- - Nous ne t'ouvrirons pas ! (← liens)
- Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. (← liens)
- Et le loup courut chez le boulanger et dit : (← liens)
- - Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte. (← liens)
- Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier. (← liens)
- - Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il. (← liens)
- - Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. (← liens)
- Mais le loup dit : (← liens)
- - Si tu ne le fais pas, je te mangerai. (← liens)
- Le meunier eut peur et blanchit sa patte. (← liens)
- Eh oui, les gens sont ainsi ! (← liens)
- Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria : (← liens)
- - Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose. (← liens)
- - Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman. (← liens)
- Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. (← liens)
- Mais c'est un loup qui entra. (← liens)
- Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. (← liens)
- L'un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. (← liens)
- Mais le loup les trouva et ne traîna pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. (← liens)
- Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule. (← liens)
- Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit. (← liens)
- Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. (← liens)
- Ah, quel triste spectacle l'attendait à la maison ! (← liens)
- La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. (← liens)
- Elle chercha ses petits, mais en vain. (← liens)
- Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. (← liens)
- C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre : (← liens)
- - Je suis là, maman, dans la pendule ! (← liens)
- Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous les autres chevreaux. (← liens)
- Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits ! (← liens)
- Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. (← liens)
- Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. (← liens)
- La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre. (← liens)
- - Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ? (← liens)
- Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. (← liens)
- La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient avalés tout entiers. (← liens)
- Quel bonheur ! (← liens)
- Les chevreaux se blottirent contre leur chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. (← liens)
- Mais la vieille chèvre dit : (← liens)
- - Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie. (← liens)
- Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit plein. (← liens)
- La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas. (← liens)
- Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très soif. (← liens)
- Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient. (← liens)
- Cela grogne, cela gronde, mon ventre tonne ! (← liens)
- J'ai avalé sept chevreaux,n'était-ce rien qu'une illusion ? (← liens)
- Et de lourdes grosses pierres les remplacèrent. (← liens)
- Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. (← liens)
- Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier : (← liens)
- - Le loup est mort, c'en est fini de lui ! (← liens)
- Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux. (← liens)
- Je me rase en étant regardé (← liens)
- Les animaux sont importants dans la vie (← liens)
- Lorsqu'il fut au fond, (...), et jamais la chandelle ne s'usait. (← liens)
- Il y avait une fois un brave soldat, nommé François, qui pendant plusieurs années avait combattu dans bien des batailles et avait toujours fait son devoir. (← liens)
- Mais lorsque la paix fut conclue et qu'il fut congédié avec la plus grande partie de l'armée, on ne lui accorda pas la moindre pension ; il alla trouver le roi et il réclama contre cette injustice. (← liens)
- Mais Sa Majesté, qui avait besoin de beaucoup d'argent pour bâtir un magnifique palais, l'envoya promener. (← liens)
- « Tu me le payeras peut-être un jour », se dit le soldat, et il s'en fut s'acheter un pain avec les derniers liards qui lui restaient. (← liens)
- Puis il sortit de la ville et parcourut la campagne pour trouver un peu de travail comme homme de peine ; car il n'avait appris d'autre métier que celui de soldat. (← liens)
- La journée se passa sans que personne eût voulu l'occuper. (← liens)
- Vers le soir, il s'engagea dans un bois, et, la nuit étant venue, il n'en était pas encore sorti. (← liens)
- Tout à coup il aperçut de loin une lumière ; il marcha dans cette direction et finit par atteindre une maisonnette. (← liens)
- Il y trouva une vieille femme, qui n'était autre qu'une méchante sorcière. (← liens)
- - Bonsoir, ma bonne femme, dit François ; je me suis égaré dans la forêt et je viens vous prier de me donner un gîte pour la nuit et une croûte pour souper. (← liens)
- - Une autre, répondit la sorcière, refuserait de loger un homme qui, comme toi a quelque air d'un vagabond. (← liens)
- Mais moi j'ai bon cœur et je vais te donner de quoi calmer ta faim. (← liens)
- Demain tu me rendras, j'espère, un petit service. (← liens)
- - Volontiers, dit François, si c'est dans mon pouvoir. (← liens)
- - Oh ! il ne s'agit que de bêcher mon jardin. (← liens)
- Là-dessus François, ayant soupé, s'en fut au grenier se coucher sur une botte de paille. (← liens)
- Le lendemain il se mit à l'ouvrage et bêcha le jardin ; il eut de la peine à avoir fini le soir. (← liens)
- - Nous voilà quittes, lui dit la vieille ; mais si tu veux demain fendre en bûches ma provision de bois pour l'hiver, je te donnerai de nouveau à souper et je t'hébergerai la nuit. (← liens)
- François accepta et, le jour suivant, il joua de la hache jusqu'au soir ; il en était tout harassé. (← liens)
- - Tu as bien travaillé, dit la vieille ; aussi demain je ne te demanderai qu'un léger service qui ne te fatiguera guère. (← liens)
- Ce sera de descendre dans le vieux puits de la cour ; il ne contient plus d'eau, mais j'y ai laissé tomber une chandelle ; j'y tiens parce qu'elle donne une belle flamme bleue et qu'elle ne s'éteint jamais. (← liens)
- Le lendemain François se rendit auprès du puits avec la vieille qui le laissa descendre dans un panier attaché à la corde de la poulie. (← liens)
- François la prit ainsi que l'étui et agita la corde. (← liens)
- La sorcière remonta le panier et, lorsqu'il fut arrivé à l'orifice du puits, elle tendit aussitôt la main et dit : « Allons, vite, passe-moi ma chandelle! » (← liens)
- Mais François, devenu méfiant, répondit : (← liens)
- - Auparavant je veux de nouveau avoir mes pieds sur la terre ferme. (← liens)
- - Donne tout de suite, dit la vieille, pleine de colère. (← liens)
- François refusa de nouveau ; alors, saisie de fureur, la sorcière lâcha la corde, et le pauvre François retomba au fond du puits. (← liens)
- Lorsqu'il se fut relevé, il se souvint qu'il avait dans sa poche une pipe à moitié bourrée de tabac. (← liens)
- « Ce sera ma dernière consolation, se dit-il, que de me régaler encore de quelques bonnes bouffées». (← liens)
- Puis, ayant allumé sa pipe à la flamme bleue, il se mit à fumer. (← liens)
- Au bout de quelques secondes apparut devant lui un petit homme noir, qui, se prosternant avec respect, lui dit : Maître, que commandes-tu ? (← liens)
- Comment , ce que je commande ? répondit François. (← liens)
- Pourquoi aurais-tu à m'obéir ? je n'ai jamais eu de ma vie à donner des ordres. (← liens)
- - Tout ce que je sais, dit le petit homme, c'est que je suis chargé d'exécuter tes volontés. (← liens)
- - Soit, dit François ; eh bien, tire-moi de ce vilain lieu. (← liens)
- Le nain alors lui fit apercevoir un couloir qui conduisait à une caverne, où la sorcière avait entassé des trésors. (← liens)
- François y puisa largement et, les poches remplies d'or et de diamants, il arriva à la lumière du jour. (← liens)
- - Maintenant, dit-il, va empoigner la sorcière et livre-la à la justice. (← liens)
- Le petit s'en fut bientôt il reparut monté sur un gros chat sauvage, et tenant devant lui, liée aux mains et aux jambes, l'affreuse vieille, qui hurlait. (← liens)
- Au bout de quelque temps, il revint et dit : - Elle est enfermée dans la tour ; demain on la jugera. (← liens)
- Que me faut-il faire encore ? (← liens)
- - Va te reposer, mon garçon, répondit François. (← liens)
- Mais si j'avais besoin de toi, comment ferais-je ? (← liens)
- - Tu n'auras de nouveau qu'à fumer un peu avec ta pipe après l'avoir allumée à la lumière bleue. (← liens)
- François sortit de la forêt et retourna à la capitale. (← liens)
- Après s'être fait habiller tout de neuf et très magnifiquement chez le premier tailleur, il alla loger dans le plus bel hôtel de la ville, et il fit une grande dépense. (← liens)
- Au bout de quelques jours de cette vie de luxe, qui lui semblait comme un rêve, une idée lui traversa l'esprit et, avec sa pipe, il fit venir le petit homme noir. (← liens)
- - Écoute, dit-il, j'ai à me venger du roi qui m'a traité si injustement. (← liens)
- Cette nuit tu m'amèneras sa fille unique, pour qu'elle me nettoie mes bottes. (← liens)
- - Rien de plus facile, répondit le nain. (← liens)
- Seulement tâche que la chose reste secrète; tu dois savoir que le roi n'entend pas la plaisanterie, et du reste celle-ci est un peu forte. (← liens)
- Mais cela te regarde ; moi je n'ai qu'à obéir. (← liens)
- Et en effet, sur le coup de minuit, il amena la princesse, qui était plongée dans un état pareil au somnambulisme. (← liens)
- - À l'ouvrage, Mademoiselle, s'écria François, et servez-moi, comme j'ai servi votre père. (← liens)
- Prenez ce balai, et balayez le plancher. (← liens)
- La princesse, muette et les yeux presque entièrement fermés, fit tant bien que mal la besogne qui lui était demandée. (← liens)
- - Maintenant, voici des brosses et du cirage, reprit François ; nettoyez mes bottes et faites-les bien briller, je vous prie. (← liens)
- La fille du roi obéit de nouveau mais, n'ayant jamais fait de pareil ouvrage, elle y resta bien longtemps. (← liens)
- La chose sourit au soldat : il sut s'y prendre habilement, et vint apporter à François l'étui où se trouvait toujours la chandelle, à la flamme bleue ; quant à l'or, il le garda pour lui, comme c'était convenu. (← liens)
- Puis, sur l'ordre de François, le petit homme la ramena dans son appartement. (← liens)
- Le lendemain matin elle raconta à son père ce qu'elle croyait n'avoir été qu'un simple rêve. (← liens)
- - Cependant, ajouta-t-elle, je suis toute fatiguée, et j'ai les os comme rompus. (← liens)
- Mais le roi, qui savait que dans ce temps des fées il se passait des choses bien extraordinaires, prit la chose au sérieux et dit à sa fille de remplir, le soir, les poches de son peignoir de pois et d'y faire un trou. (← liens)
- C'est ce qu'elle fit et, lorsque le petit homme vint la prendre et la transporta à travers les airs à la chambre de François, les pois s'échappèrent et auraient pu indiquer le chemin qu'elle avait pris. (← liens)
- Mais le petit homme s'aperçut de la ruse et, lorsqu'il eut ramené la princesse chez elle, il alla semer des pois dans toutes les rues de la ville. (← liens)
- C'est ce qu'on vint annoncer au roi, qui alors ne douta plus que sa fille n'eût en réalité fait office de servante. (← liens)
- Il en fut mortifié. (← liens)
- Après avoir réfléchi, il dit à la princesse de garder ses pantoufles en se couchant, et d'en laisser une sous un meuble, si on venait de nouveau l'enlever. (← liens)
- C'est ce qu'elle fit. (← liens)
- Cette fois le petit homme ne s'aperçut de rien, et lorsque, le lendemain, les gens du roi vinrent visiter tous les appartements de la ville, ils découvrirent, dans la chambre de François, la mule de la princesse. (← liens)
- Il fut aussitôt appréhendé au corps et jeté en prison. (← liens)
- À travers les barreaux de sa cellule, il vit placé là, comme sentinelle, un de ses anciens bons camarades du régiment. (← liens)
- Il parvint à ouvrir la fenêtre et il appela son ami. (← liens)
- - Écoute, dit François, quand on t'aura relevé de faction, tâche de t'introduire dans la chambre que j'occupais à l'hôtel. (← liens)
- Au fond de l'armoire à bois, tu trouveras un sac plein d'or, ce sera pour toi ; je ne te demande en retour que de m'apporter un étui en cuivre que tu trouveras à côté. (← liens)
- Rassuré maintenant, François, lorsqu'il fut amené devant le tribunal, se laissa, sans protester, condamner à mort. (← liens)
- On le mena aussitôt à l'échafaud, sur la plus grande place de la ville. (← liens)
- Une foule immense s'y trouvait rassemblée le roi avec toute la cour était venu se placer sur une estrade. (← liens)
- Pendant le trajet, François demanda au bourreau, comme dernière grâce, de pouvoir fumer une pipe de tabac. (← liens)
- Cela lui fut accordé. (← liens)
- Lorsque ayant allumé sa pipe à la lumière magique, il eut tiré quelques bouffées, le petit homme se présenta à ses côtés. (← liens)
- - Rosse et fouette-moi tout ce monde-là, dit François, le roi, la cour, les juges et toutes les autorités. (← liens)
- Ménage seulement la princesse ; je l'ai déjà assez fait souffrir. (← liens)
- Au fond j'ai été brutal à son égard elle était innocente des torts de son père. (← liens)
- Le petit homme alors s'élança, et, frappant, daubant avec une force surnaturelle sur toute l'assistance, il mit tout le monde en fuite. (← liens)
- Il n'y eut que le roi qui, meurtri de coups, ne pouvait se sauver , alors il demanda grâce à François, qui la lui accorda sans conditions. (← liens)
- Le roi alors se piqua d'honneur et il donna à François la princesse en mariage. (← liens)
- Une mère avait eu son enfant enlevé du berceau par les lutins qui, qui avaient mis à sa place un petit monstre à grosse tête avec le regard fixe, occupé seulement de boire et de manger. (← liens)
- Dans sa détresse, elle alla demander conseil à sa voisine, qui lui dit de porter le petit monstre à la cuisine, de l'installer devant la cheminée et d'allumer le feu pour faire bouillir de l'eau dans deux coquilles d'œuf : (← liens)
- « Le monstre ne pourra pas s'empêcher de rire, lui dit-elle, et dès l'instant qu'il rit, c'en est fini de lui. » (← liens)
- La femme fit tout ce que sa voisine lui avait dit de faire, et Grosse-Tête, en la voyant mettre l'eau à bouillir dans des coquilles d'œufs, parla : (← liens)
- Moi qui suis vieux pourtant Comme les bois de Prusse, Je n'avais jamais vu cuisiner et dans un œuf ! (← liens)
- Et le voilà qui éclate de rire, et il riait encore quand déjà surgissaient toute une foule de lutins qui rapportèrent le véritable enfant, l'installèrent devant le feu et emportèrent avec eux le monstre à grosse tête. (← liens)
- Le soir, (...) ; il se recommanda au bon Dieu et s'endormit. (← liens)
- Mais le matin, (...), car il lui laissèrent assez d'argent pour qu'il pût acheter de quoi faire quatre paires de chaussures. (← liens)
- Et comme par la suite, (...), mais bientôt dans une confortable aisance qui touchait presque à la richesse. (← liens)
- À minuit, (...), ni même à comprendre comment c'était possible. (← liens)
- - Cela, (...), et ils allèrent se cacher de nouveaux pour voir comment ils recevraient leur présent. (← liens)
- À minuit, (...), pour se mettre aussitôt à chanter : (← liens)
- C'était un cordonnier qui était devenu si pauvre, sans qu'il y eût de sa faute, qu'à la fin, il ne lui reste à plus de cuir que pour une seule et unique paire de chaussures. (← liens)
- Au lieu du cuir le lendemain matin, après avoir fait sa prière, il voulait se remettre au travail quand il vit, sur son établi, les souliers tout faits et complètement finis. (← liens)
- Il en fut tellement étonné qu'il ne savait plus que dire. (← liens)
- Il prit les chaussures en main et les examina de près : le travail était impeccable et si finement fait qu'on eût dit un chef-d'œuvre : pas le moindre point qui ne fut parfait. (← liens)
- Un acheteur arriva peu après, trouva les souliers fort à son goût et les paya plus cher que le prix habituel. (← liens)
- Avec l'argent, le cordonnier put acheter assez de cuir pour faire deux paires de chaussures, qu'il tailla le soir même, pensant les achever le lendemain en s'y mettant de bonne heure. (← liens)
- Et ces quatre paires-là aussi, il les trouva finies le matin quand il venait, plein de courage, pour se mettre au travail. (← liens)
- Peu de temps avant la Noël, un soir, après avoir taillé et découpé son cuir, le cordonnier dit à sa femme au moment d'aller au lit : (← liens)
- Dis donc, si nous restions éveillés cette nuit pour voir qui nous apporte ainsi son assistance généreuse ? » (← liens)
- L'épouse en fut heureuse et alluma une chandelle neuve, puis ils allèrent se cacher, tous les deux, derrière les vêtements de la penderie et où ils restèrent à guetter. (← liens)
- Ils ne s'arrêtèrent pas dans leur travail avant d'avoir tout achevé et aligné les chaussures sur l'établi ; puis ils disparurent tout aussi prestement. (← liens)
- Le lendemain matin, l'épouse dit au cordonnier : - Ces petits hommes nous ont apporté la richesse, nous devrions leur montrer notre reconnaissance : ils sont tout nus et il doivent avoir froid à courir ainsi. (← liens)
- Sais-tu quoi ? Je vais leur coudre de petits caleçons et de petites chemises, de petites culottes et de petites vestes et je tricoterai pour eux de petites chaussettes ; toi, tu leur feras à chacun une petite paire de souliers pour aller avec. (← liens)
- Maintenant nous voilà comme de vrais dandys ! Pourquoi jouer encore les cordonniers ici ? (← liens)
- Joyeux et bondissants, ils se mirent à danser dans l'atelier, à gambader comme de petits fous, sautant par-dessus chaises et bancs, pour gagner finalement la porte et s'en aller, toujours dansant. (← liens)
- Depuis lors, on ne les a plus revus ; mais pour le cordonnier tout alla bien jusqu'à son dernier jour, et tout lui réussit dans ses activités comme dans ses entreprises. (← liens)
- Il y avait une fois une pauvre servante qui était travailleuse et propre, qui balayait soigneusement chaque jour la maison et portait les ordures sur un grand tas devant la porte. (← liens)
- Un matin, de bonne heure, comme elle arrivait déjà pour se mettre au travail, elle y trouva une lettre ; mais comme elle ne savait pas lire, elle laissa son balai dans un coin, ce matin-là, et alla montrer la lettre à ses maîtres. (← liens)
- C'était une invitation des lutins qui demandaient à la servante de servir de marraine à l'un de leurs enfants. (← liens)
- Elle n'était pas décidée et ne savait que faire, mais à la fin, après beaucoup de paroles, ses maîtres réussirent à la convaincre qu'on ne pouvait pas refuser une invitation de cette sorte, et elle l'admit. (← liens)
- Trois lutins vinrent la chercher pour la conduire dans une montagne creuse où vivaient les petits hommes. (← liens)
- Tout y était petit, mais si délicat, si exquis qu'on ne peut pas le dire. (← liens)
- L'accouchée reposait dans un lit noir d'ébène poli, à rosaces de perles, avec des couvertures brodées d'or ; le minuscule berceau était d'ivoire et la baignoire d'or massif. (← liens)
- La servante tint l'enfant sur les fonts baptismaux, puis voulu s'en retourner chez ses maîtres mais les lutins la prièrent instamment de demeurer trois jours avec eux. (← liens)
- Elle accepta et demeura ces trois jours, qu'elle passa en plaisir est en joie, car les petits hommes la comblèrent de tous ce qu'elle aimait. (← liens)
- Quand enfin elle voulut prendre le chemin du retour, ils lui bourrèrent les poches d'or et l'accompagnèrent gentiment au bas de la montagne. (← liens)
- Arrivée à la maison, comme elle pensait avoir perdu assez de temps, elle s'en alla tout droit chercher le balai qui était toujours dans son coin. (← liens)
- Elle commençait à balayer, quand des gens qu'elle n'avait jamais vus descendirent et virent lui demander qui elle était et ce qu'elle désirait. (← liens)
- Parce que ce n'étaient pas trois jours, mais bien sept ans qu'elle avait passés chez les petits hommes de la montagne ; et ses anciens patrons étaient morts dans l'intervalle. (← liens)
- Je suis née, déesse aux yeux bleus, de parents barbares, chez les Cimmériens bons et vertueux qui habitent au bord d'une mer sombre, hérissée de rochers, toujours battue par les orages. (← liens)
- On y connaît à peine le soleil ; les fleurs sont les mousses marines, les algues et les coquillages coloriés qu'on trouve au fond des baies solitaires. (← liens)
- Les nuages y paraissent sans couleur, et la joie même y est un peu triste ; mais des fontaines d'eau froide y sortent du rocher, et les yeux des jeunes filles y sont comme ces vertes fontaines où, sur des fonds d'herbes ondulées, se mire le ciel. (← liens)
- Mes pères, aussi loin que nous pouvons remonter, étaient voués aux navigations lointaines, dans les mers que tes Argonautes ne connurent pas. (← liens)
- J'entendis quand j'étais jeune, (...), obscurcissent le ciel. (← liens)
- - Toi, où tu vas ? (← liens)
- - Moi ? Mais à Walpe. (← liens)
- - Tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble. (← liens)
- - Es-tu mariée aussi ? Comment s'appelle ton mari ? (← liens)
- - Henri, c'est mon mari. (← liens)
- - Ton mari c'est Henri, mon mari c'est Henri, tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va ensemble. (← liens)
- - Et tu as un enfant aussi ? Comment s'appelle ton petit ? Mon petit ? Bris. (← liens)
- - Ton petit, Bris ; mon petit, Bris ; ton mari c'est Henri, mon mari c'est Henri ; tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble. (← liens)
- - Un berceau, t'en as un ? Comment s'appelle ton berceau ? Hippoleau. (← liens)
- - Hippoleau ton berceau, Hippoleau mon berceau ; ton petit Bris, mon petit Bris, et ton mari Henri et mon mari Henri ; tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble. (← liens)
- Et un valet ? Comment s'appelle ton valet ? (← liens)
- - Son nom c'est Bienlefait (← liens)
- - Bienlefait ton valet, Bienlefait mon valet ; Hippoleau ton berceau, mon berceau Hippoleau ; ton petit Bris, mon petit Bris, et ton mari Henri et Henri mon mari, tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble jusque-là. (← liens)
- Je n'accepte d'avoir tort qu'avec ceux qui savent avoir raison. (← liens)
- Un homme lisait un journal en marchant. (← liens)
- Il en était à l'avant-dernière page, celle qui contient une bande dessinée. (← liens)
- Celle du jour représentait un homme sur une échelle collant une affiche sur un mur. (← liens)
- Le lecteur fut agacé par un insecte qui tournoyait autour de lui et agita son journal dans tous les sens. (← liens)
- L'afficheur tomba de l'échelle, puis de l'image, puis du journal. (← liens)
- Le lecteur a continué sa route. (← liens)
- Il ne reste sur le trottoir qu'une grosse tache de sang et le dessin d'une brosse à affiches. (← liens)
- Notre Père, qui es aux Cieux, (← liens)
- Que ton nom soit sanctifié, (← liens)
- Que ton règne vienne, (← liens)
- Que ta volonté soit faite (← liens)
- Sur la terre comme au ciel. (← liens)
- Pardonne-nous nos offenses (← liens)
- Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, (← liens)
- Mais délivre-nous du mal. (← liens)
- Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, (← liens)
- Et ne nous soumets pas à la tentation, (← liens)
- Il était une fois un vieil homme et sa femme, assis devant leur pauvre maison. (← liens)
- Après le travail, ils prenaient quelque repos. (← liens)
- Tout à coup arriva une magnifique voiture, tirée par quatre chevaux noirs, dont descendit un homme richement vêtu. (← liens)
- Le paysan se leva, s'approcha du seigneur, lui demanda ce qu'il désirait et en quoi il pourrait lui être utile. (← liens)
- L'étranger lui tendit la main et dit : (← liens)
- - Je n'ai qu'un désir : déguster pour une fois un repas campagnard. (← liens)
- Préparez des pommes de terre comme vous le faites pour vous ; je prendrai place à votre table et leur ferai honneur avec joie. (← liens)
- Le paysan sourit et dit : (← liens)
- - Vous êtes comte, prince ou même duc. (← liens)
- Des gens très bien ont parfois de telles envies. (← liens)
- Que la vôtre soit satisfaite ! (← liens)
- Sa femme alla à la cuisine et commença à laver et à éplucher les pommes de terre dont elle voulait faire des boulettes à la mode paysanne. (← liens)
- Pendant qu'elle travaillait, le vieux dit à l'étranger : (← liens)
- - En attendant, venez au jardin. (← liens)
- J'ai encore quelque chose à y faire. (← liens)
- Il avait creusé des trous et voulait y planter des arbres. (← liens)
- - N'avez-vous pas d'enfants, lui demanda l'étranger, qui pourraient vous aider dans votre travail ? (← liens)
- - Non, répondit le paysan. (← liens)
- J'ai bien eu un garçon, ajouta-t-il, mais il est parti de par le monde, voici bien longtemps. (← liens)
- C'était un jeune dépravé, malin et astucieux, mais qui ne voulait rien apprendre et ne cessait de jouer de mauvais tours. (← liens)
- - Vous parlez, Monsieur, comme vous l'entendez. (← liens)
- À la fin, il est parti et je n'en ai plus jamais entendu parler. (← liens)
- Le vieil homme prit un arbuste, le plaça dans un trou et lui adjoignit un tuteur. (← liens)
- Et quand il eut rassemblé la terre et qu'il l'eut bien tassée, il lia l'arbre au tuteur avec des brins de paille, en haut, au milieu et en bas. (← liens)
- Le vieux eut un sourire et dit : (← liens)
- On voit bien que vous ne vous êtes jamais occupé de culture. (← liens)
- - Mais dites-moi, dit le seigneur, pourquoi n'attachez-vous pas de même à un tuteur cet arbre rabougri, là dans le coin, qui traîne presque par terre tant il est tordu, de façon qu'il pousse droit ? (← liens)
- Cet arbre là est vieux et rabougri. (← liens)
- Personne ne pourra plus jamais le redresser. (← liens)
- C'est quand ils sont jeunes que l'on peut faire pousser les arbres droit. (← liens)
- - C'est comme pour votre fils, dit l'étranger. (← liens)
- Si vous l'aviez dressé pendant qu'il était encore jeune, il ne serait pas parti. (← liens)
- Lui aussi a dû devenir dur et rabougri. (← liens)
- - Certainement, rétorqua le vieux, voilà déjà bien longtemps qu'il est parti , il a dû changer. (← liens)
- - Le reconnaîtriez-vous s'il se présentait devant vous ? (← liens)
- - Je reconnaîtrais très difficilement ses traits, répondit le paysan. (← liens)
- Mais il est possède un signe particulier, une envie sur l'épaule, qui ressemble à un haricot. (← liens)
- À ces mots, l'étranger retira sa veste, dénuda son épaule et montra l'envie au paysan. (← liens)
- - Seigneur Dieu ! s'écria celui-ci, tu es vraiment mon fils. (← liens)
- Et l'amour qu'il avait pour son enfant gonfla son cœur. (← liens)
- - Mais, ajouta-t-il, comment peux-tu être mon fils ? Tu es devenu un grand seigneur qui vit dans la richesse et le superflu. (← liens)
- Comment en es-tu arrivé là ? (← liens)
- - Ah ! père, répondit le seigneur, le jeune arbre était attaché à un tuteur trop faible et il a poussé tordu. (← liens)
- Maintenant, il est trop vieux et ne se redressera plus. (← liens)
- Comment j'en suis arrivé là ? Je suis devenu voleur. (← liens)
- Mais ne vous effrayez pas ; je suis un maître voleur. (← liens)
- Pour moi n'existent ni serrures ni verrous. (← liens)
- Tout ce qui me plaît m'appartient. (← liens)
- Ne croyez pas que je vole comme un quelconque voleur. (← liens)
- Non. (← liens)
- Je ne prends que le superflu des riches. (← liens)
- Les pauvres peuvent être tranquilles ; je leur donnerais plutôt que de leur prendre. (← liens)
- - Ah ! mon fils, dit le vieux, tout cela ne me plaît pas pour autant. (← liens)
- Un voleur est un voleur. (← liens)
- Je te le dis : cela finira mal. (← liens)
- Il le conduisit auprès de sa mère et lorsqu'elle apprit qu'il était son fils, elle en pleura de joie. (← liens)
- Mais quand il lui dit qu'il était devenu maître voleur, son visage se couvrit de larmes de tristesse. (← liens)
- Finalement, elle dit : (← liens)
- - Même s'il est voleur, il est mon fils et je suis heureuse de le revoir. (← liens)
- Ils prirent tous place à table et le voleur mangea de nouveau avec ses parents la mauvaise nourriture qu'il avait connue si longtemps. (← liens)
- Le constituant objet (← liens)
- Le découpage en constituants immédiats (← liens)