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- Les habits neufs de l'Empereur (analyse syntaxique) (← liens)
- Modèle:Les habits neufs de l'Empereur (← liens)
- Il y a de longues années, vivait un empereur qui aimait plus que tout les habits neufs, qu'il dépensait tout son argent pour être bien habillé. (← liens)
- Il ne se souciait pas de ses soldats, ni du théâtre, ni de ses promenades dans les bois, si ce n'était pour faire le montre de ses vêtements neufs. (← liens)
- Il avait un costume pour chaque heure de chaque jour de la semaine et tandis qu'on dit habituellement d'un roi qu'il est au conseil, on disait toujours de lui : (← liens)
- "L'empereur est dans sa garde-robe !" (← liens)
- Dans la grande ville où il habitait, la vie était gaie et chaque jour beaucoup d'étrangers arrivaient. (← liens)
- Un jour, arrivèrent deux escrocs qui affirmèrent être tisserands et être capables de pouvoir tisser la plus belle étoffe que l'on pût imaginer. (← liens)
- Non seulement les couleurs et le motif seraient exceptionnellement beaux, (← liens)
- Mais les vêtements qui en seraient confectionnés posséderaient l'étonnante propriété d'être invisibles aux yeux de ceux qui ne convenaient pas à leurs fonctions ou qui étaient simplement idiots. (← liens)
- "Ce serait des vêtements précieux", se dit l'empereur. (← liens)
- "Si j'en avais de pareils, je pourrais découvrir qui, de mes sujets, ne sied pas à ses fonctions et départager les intelligents des imbéciles ! (← liens)
- Je dois sur le champ me faire tisser cette étoffe !" Il donna aux deux escrocs une avance sur leur travail et ceux-ci se mirent à l'ouvrage. (← liens)
- Ils installèrent deux métiers à tisser, mais ils firent semblant de travailler car il n'y avait absolument aucun fil sur le métier. (← liens)
- Ils demandèrent la soie la plus fine et l'or le plus précieux qu'ils prirent pour eux et restèrent sur leurs métiers vides jusqu'à bien tard dans la nuit. (← liens)
- "Je voudrais bien savoir où ils en sont avec l'étoffe !", se dit l'empereur. (← liens)
- Mais il se sentait mal à l'aise à l'idée qu'elle soit invisible aux yeux de ceux qui sont sots ou mal dans leur fonction. (← liens)
- Il se dit qu'il n'avait rien à craindre pour lui-même, mais préféra dépêcher quelqu'un d'autre pour voir comment cela se passait. (← liens)
- Chacun dans la ville connaissait les qualités exceptionnelles de l'étoffe et tous étaient avides de savoir combien leur voisin était inapte ou idiot. (← liens)
- "Je vais envoyer mon vieux et honnête ministre auprès des tisserands", se dit l'empereur. (← liens)
- "Il est le mieux à même de juger de l'allure de l'étoffe ; il est d'une grande intelligence et personne ne fait mieux son travail que lui !" (← liens)
- Le vieux et bon ministre alla donc dans l'atelier où les deux escrocs étaient assis, travaillant sur leurs métiers vides. (← liens)
- "Nous nous en réjouissons !", dirent les deux tisserands. (← liens)
- Puis, ils nommèrent les couleurs et discutèrent du motif. (← liens)
- Le vieux ministre écouta attentivement afin de pouvoir lui-même en parler lorsqu'il serait de retour auprès de l'empereur ; et c'est ce qu'il fit. (← liens)
- Les deux escrocs exigèrent encore plus d'argent, plus de soie et plus d'or pour leur tissage. (← liens)
- Ils mettaient tout dans leurs poches et rien sur les métiers ; mais ils continuèrent, comme ils l'avaient fait jusqu'ici, à faire semblant de travailler. (← liens)
- L'empereur envoya bientôt un autre honnête fonctionnaire pour voir où en était le travail et quand l'étoffe serait bientôt prête. (← liens)
- Il arriva à cet homme ce qui était arrivé au ministre : il regarda et regarda encore, mais comme il n'y avait rien sur le métier, il ne put rien y voir. (← liens)
- "N'est-ce pas là un magnifique morceau d'étoffe ?", lui demandèrent les deux escrocs en lui montrant et lui expliquant les splendides motifs qui n'existaient tout simplement pas. (← liens)
- "Je ne suis pas sot, se dit le fonctionnaire ; ce serait donc que je ne conviens pas à mes fonctions ? Ce serait plutôt étrange, mais je ne dois pas le laisser paraître !" (← liens)
- Et il fit l'éloge de l'étoffe, qu'il n'avait pas vue, puis il exprima la joie que lui procuraient les couleurs et le merveilleux motif. (← liens)
- "Oui, c'est tout à fait merveilleux !", dit-il à l'empereur. (← liens)
- "Que Dieu nous garde !", pensa le ministre en écarquillant les yeux. (← liens)
- "Je ne vois rien du tout !" Mais il se garda bien de le dire. (← liens)
- Les deux escrocs l'invitèrent à s'approcher et lui demandèrent si ce n'étaient pas là en effet un joli motif et de magnifiques couleurs. (← liens)
- Puis, ils lui montrèrent un métier vide. (← liens)
- Le pauvre vieux ministre écarquilla encore plus les yeux, mais il ne vit toujours rien, puisqu'il n'y avait rien. (← liens)
- "Mon Dieu, pensa-t-il, serais-je sot ? Je ne l'aurais jamais cru et personne ne devrait le savoir ! Serais-je inapte à mon travail ? Non, il ne faut pas que je raconte que je ne peux pas voir l'étoffe. (← liens)
- "Eh bien, qu'en dites-vous ?", demanda l'un des tisserands. (← liens)
- "Oh, c'est ravissant, tout ce qu'il y a de plus joli !", répondit le vieux ministre, en regardant au travers de ses lunettes. (← liens)
- "Ce motif et ces couleurs ! Je ne manquerai pas de dire à l'empereur que tout cela me plaît beaucoup !" (← liens)
- Dans la ville, tout le monde parlait de la magnifique étoffe, et l'empereur voulu la voir de ses propres yeux tandis qu'elle se trouvait encore sur le métier. (← liens)
- "N'est-ce pas magnifique ?", dirent les deux fonctionnaires qui étaient déjà venus. (← liens)
- Accompagné de toute une foule de dignitaires, dont le ministre et le fonctionnaire, il alla chez les deux escrocs, lesquels s'affairaient à tisser sans le moindre fil. (← liens)
- L'empereur décora chacun des escrocs d'une croix de chevalier qu'ils mirent à leur boutonnière et il leur donna le titre de gentilshommes tisserands. (← liens)
- "Voyez, Majesté, voici le pantalon, voilà la veste, voilà le manteau !" et ainsi de suite. (← liens)